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Rouler au Bioéthanol Avis : Est-ce Une Solution Durable ?

rouler au bioéthanol avis

Quand on regarde le prix du bioéthanol et que l’on entend qu’en plus, c’est beaucoup moins polluant… Cela donne envie de courir faire installer un boîtier pour rouler au bioéthanol.

Mais qu’en est-il vraiment, le bio éthanol est-il vraiment écologique ? Le bioéthanol représente-t-il des risques pour la santé ? Est-il vraiment inoffensif au niveau de l’usure des voitures ? Est-il si économique que ça ? Et le bioéthanol est-il un danger pour l’environnement ?

Nous avons mener notre enquête de manière approfondi et voici en détail, notre avis sur rouler au bio éthanol  : avantages et inconvénients , études sur les dangers du bioéthanol, et verdict sur les questions écologiques !


Note Importante  : Dans cet article la question n’est à aucun moment de comparer les biocarburants aux carburants à énergie fossile classique pour dire quel est le mieux. Le but de l’article est d’ouvrir la réflexion au-delà d’une vision qui pourrait être trop simpliste et malheureusement trop influencé par les lobbies.


Qu’est-ce que le bioéthanol ?

Le bioéthanol ou simple éthanol est un biocarburant liquide produit par la fermentation de différents types de matières premières organique comme le maïs, le soja, la paille de blé, les copeaux de bois et, plus récemment, les microalgues.

En France, on le trouve sous l’appellation  Superéthanol ou E85. En réalité l’essence classique est déjà coupée au bioéthanol depuis plusieurs années, seul les quantités changent. Le E85 contient 65 à 85% de bioéthanol tandis que les essences classiques en contiennent 5 à 10%.

station essence

L’Histoire du Bioéthanol

Une histoire ancienne

Les biocarburants sont utilisés depuis les premiers jours de l’industrie automobile. Par exemple, Rudolph Diesel a testé son premier moteur à l’huile d’arachide après avoir constaté que le charbon pulvérisé ne convenait pas. Jusqu’aux années 1940, les biocarburants étaient considérés comme des carburants de transport viables et les mélanges de bioéthanol, tels que l’Agrol, le Discol et le Monopolin, étaient couramment utilisés en Europe, aux États-Unis, et dans d’autres régions du monde (Michael K, Steffi N, Peter D. 2011 dans l’article : Passé, présent et futur des biocarburants, le bioéthanol comme une alternative prometteuse).

Le développement du bioéthanol

Le développement du bioéthanol a cessé après la Seconde Guerre mondiale, le carburant dérivé du pétrole devenant moins cher. Pendant la crise pétrolière des années 1970, de nombreux pays ont montré un regain d’intérêt pour la production de biocarburants commerciaux ; cependant, seul le Brésil a commencé à produire de l’éthanol à grande échelle dans le cadre du programme national d’éthanol « Proálcool ».

À la fin des années 1990, avec l’augmentation des prix du pétrole brut et les préoccupations relatives à la sécurité énergétique, les États-Unis et de nombreux pays européens ont élaboré des politiques de soutien aux industries nationales des biocarburants. L’intérêt pour les biocarburants s’est encore accru au cours de la dernière décennie avec le développement de politiques d’atténuation du changement climatique et de stratégies visant à réduire les émissions de Gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports. Plus de 60 pays ont depuis lancé des programmes de biocarburants et fixé des objectifs de mélange de biocarburants dans leurs réserves de carburant.

Remise en Cause des Certitudes


Seulement, de plus récentes études montrent que les émissions de Gas à effet de serre des biocarburants sont guère moins polluantes que les carburants classique, voir plus selon les qualités de biocarburant. Et ce pose la question des impacts environnementaux indirect dû à la production.

Souvenons-nous des années 2000 durant lesquels les véhicules diesel étaient considérés comme moins polluants. Cela n’a pas durée. Le bioéthanol a aujourd’hui le vent en poupe et il est poussé par le gouvernement. Quand sera-t-il de demain?


Synthèse des Enjeux Ecologique sur la Question Faut-il Rouler au Bioéthanol ?

Avant de décider de choisir de rouler au bioéthanol ou pas, il est important de se faire un avis personnel qui ne soit pas que basé ni influencé par l’aspect séducteur de payer moins cher ni par l’influence des industriels du secteur pétrolier qui y voit un marché gigantesque.

Les deux enjeux principaux du bioéthanol ne change pas par rapport aux questions classiques sur les carburants. Les voicis :

  • Enjeux économiques et commercial,
  • Enjeux liés à écologie et l’environnement.

Les réponses concernant le deuxième aspecst sont souvent biaisées par le premier.

Le Bioéthanol à Court Terme

En résumé, à très court therme  le bioéthanol tel qu’il est actuellement  est avantageux par son prix. Et selon le type de bioéthanol il produirait un peu moins d’émissions de gas à effets de serres et serait donc un peu moins polluant (mais comme nous le verrons les études sur le sujet ne sont pas toute du même avis).

Le Bioéthanol à Long Terme

Tandis qu’à long terme : le bioéthanol est gourmand en matière première. Dans l’état actuel des choses, ce sont des cultures alimentaires qui permettent le plus gros de la production. Ce qui induit des risques certains comme :

  • inflation des denrées alimentaire
  • pollution massive dû aux pesticides et engrais utilisé dans les cultures
  • érosion des soles dû à la culture intensive
  • production limitée donc augmentation du prix taux ou tard

Rouler au Bioéthanol Avis Mitigé

L’augmentation du prix du carburant mène beaucoup de personne à se poser des questions. Et la première question que tout le monde se posent est  : comment payer moins cher le plein d’essence ?

Question on ne peut plus légitime, mais qu’il est intéressant de creuser plus profondément.

Les kit bioéthanol ou boitier de conversion bioéthanol

Vous pouvez aujourd’hui très simplement faire installer un boitier de conversion éthanol pour utiliser de l’E85 dans votre voiture essence. Cela fait longtemps que cela existe, mais jusqu’ici seulement quelques courageux bien renseignés sur la question osaient le faire. D’ailleurs beaucoup d’entre eux le bricolaient eux-mêmes, car ce n’était pas un service aussi présent dans les garages qu’aujourd’hui.

Avant de vous lancer dans cet investissement renseignez vous bien. D’autant plus si votre motivation est d’ordre écologique.

kit de conversion bioéthanol
Kit Conversion Bioéthanol

Rouler au Bioéthanol : Avantages

Si vous vous arrêtez aux premières infos (souvent commercial) que vous trouverez sur le boitier éthanol vous ne trouverez que des points positifs :

  • cela polluerai moins (nous verrons cette question dans le détail plus bas)
  • le biothénol serait économique : il coute deux fois moins cher (pas si simple en réalité)
  • il soutient l’agriculture française (oui certains vendeur ose marquer un mensonge pareil…)

Oui pour le moment, le prix au litre de l’éthanol coûte environ deux fois moins cher. Cela fait rêver ? Mais pas si vite, pour installer un boitier éthanol il faut compter d’abord 700€ à 1500€ de frais de pose. Si vous en avez les compétences, l’installer vous-même sera bien plus économique.

Sur certaines voitures modernes il est possible de faire une reprogrammation, sans avoir à ajouter de boitier, qui elle, ne vous coutera qu’au alentour de 500€.

Ensuite le bioéthanol augmente votre consommation de carburant de 20% de plus en moyenne. C’est aussi à prendre en compte. Mais effectivement au bout de quelques mois cela peut à priori être rentable. Si les prix ne flambent pas d’ici la…

Rouler au Bioéthanol : Inconvénients

Le Bioéthanol Use-t-il le Moteur de ma Voiture?

Là aussi, avant de vous lancer dans l’installation d’un boitier éthanol sur votre voiture, faut-il savoir si votre voiture peut bien le supporté. C’est amusant, car il y a quelques années, si l’on parlait de kit éthanol, 90% des garagistes vous aurez dit que c’était dangereux pour votre moteur, que ça allait mener à une usure prématurée et que vous risquez de tout endommagé. Et aujourd’hui beaucoup vous dirons l’inverse… Cependant beaucoup persiste à mettre en garde des usures prématurées de nombreux éléments du moteur.

Noté également une baisse d’environ 15% de la puissance de votre véhicule.

Renseignez-vous bien sur la question.

Le prix du bioéthanol va-t-il augmenter ?

Le prix de l’éthanol augmente déjà depuis des années. Pour le moment le prix est encore bas car la demande est relativement faible. Mais une fois qu’elle augmentera le prix risque de monter en flèche. Pas besoin d’être économiste pour comprendre ce genre de schéma.

Cependant cette question dépend aussi de la production de biocarburant. Si l’on se réfère au biocarburant de deuxième génération qui sont les plus courants actuellement. Puisque l’on parle déjà de l’explosion des prix des denrées alimentaires avec la guerre en Ukraine, alors oui il y a fort à parier que les prix explosent. Car ceux-là sont justement fabriqués à partir de denrée alimentaire…

La question environnementale

Si l’on creuse un peu plus que le fameux « ça pollue moins » on s’aperçoit déjà que les particules rejetées par l’éthanol ne sont pas forcément moins dangereuse. Ensuite, et c’est surtout là le point crucial concernant l’environnement, ce sont les impacts indirects.

Admettons que l’éthanol rejette moins de particules nocives, mais quand est-il du coût environnemental de la production de celui-ci ?


Le Bioéthanol Est-il Vraiment Bio ?

Petite précision avant de rentrer plus en profondeur dans le sujet. Certains confusions existe sur le nom bioéthanol. Compte tenue des arguments écologiques et du contexte autour du bioéthanol, certaines personnes pourraient croire que le bioéthanol est bio.

Or le bioéthanol n’a absolument rien de bio, pas du moins au sens de l’agriculture biologique. Le terme bio est utilisé parce que c’est de l’éthanol produit à partir de matière organique. Mais il n’est en rien issus de l’agriculture biologique, bien au contraire.

Note : cependant il existe certaine forme de bioéthanol (très minoritaire dans la production mondiale) faite à partir de déchet. Nous y reviendrons plus bas dans l’article.


Le Superéthanol-E85 est-il vraiment écologique ?

A la question le Superéthanol-E85 est-il vraiment écologique ? La société ePure, responsable de l’industrie du bioéthanol en Europe  répond : « le bioéthanol produit en Europe permet de réduire de 72% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence fossile ». Un terrible mensonge semble-t-il…

Les Etats-Unis ont encore une fois beaucoup d’avance sur le sujet des bioéthanols. Tout simplement parce que cela fait plus de 10 ans qu’ils l’utilisent activement. Ils ont donc plus de recule sur les impactes environnementaux et l’ensemble des éléments à prendre en compte. Il en ressort que l’avis de beaucoup de spécialistes semblent bien plus mitigé que celui des industriels européens.

Alors Rouler au bioéthanol est-il dangereux pour la santé ?

Mark Jacobson, de l’université de Stanford, estime que le carburant E85 (carburant à base de 85% de bioéthanol) pourrait augmenter la mortalité, l’asthme et les hospitalisations liés à l’ozone de 4 % par rapport à l’essence d’ici 2020 pour l’ensemble des États-Unis et de 9 % pour la seule ville de Los Angeles.


Quels Sont les Impacts Ecologique Indirects de Rouler au Bioéthanol ?

Peu de sujets environnementaux sont aussi déroutants que les biocarburants. Il y a plus de dix ans, les médias, les Nations unies et les organisations environnementales nous disaient que les biocarburants combattaient le changement climatique tout en aidant les pauvres, et maintenant nous entendons dire que les biocarburants sont aussi polluants que le pétrole et qu’ils augmentent le prix des denrées alimentaires. Comment l’histoire a-t-elle pu changer à ce point, et que devons-nous penser de notions telles que « biocarburants avancés » et « biocarburants fabriqués à partir de déchets » ?

Les biocarburants sont déroutants parce qu’ils sont compliqués, et ils sont compliqués principalement à cause de leur effets indirects. Cela ressemble aux conséquences involontaires de l’hydroélectricité qui empêche les saumons de frayer en amont, ou des éoliennes qui tuent les oiseaux… mais c’est en beaucoup grave.

production éthanol

Les biocarburants ont presque toujours une incidence sur l’utilisation des terres fertiles dans le monde. La théorie de base est que tout le carbone brûlé dans l’atmosphère par les biocarburants a d’abord été piégé par la croissance des plantes, de sorte qu’il n’y a pas de changement net du carbone atmosphérique.

Mais cela n’a de sens que si quelqu’un fait pousser des plantes dans un parking abandonné. Il faut beaucoup de terres pour cultiver la matière première des biocarburants, et ces terres sont soit nouvellement converties de forêts ou de prairies, soit déjà utilisées pour cultiver des aliments. Dans le premier scénario, la modification directe de l’utilisation des terres par la coupe de forêts ou le défrichage de prairies libère beaucoup de CO2 de la biomasse et du sol, et nuit à la faune et à la flore. Dans le second, le détournement de denrées alimentaires pour la production de biocarburants fait grimper le prix des aliments et entraîne une modification indirecte de l’utilisation des sols par la coupe de forêts ou le creusement de prairies pour planter davantage d’aliments ailleurs dans le monde. Dans la production d’énergie, comme dans tout le reste, il est difficile d’obtenir quelque chose gratuitement.

Quelle que soit la façon dont on les obtients, les biocarburants terrestres entraînent des émissions liées à la modification de l’utilisation des sols et, si l’on ajoute les émissions liées au transport et au traitement des matières premières et du carburant, les émissions totales du cycle de vie de ces biocarburants commencent, dans la plupart des cas, à ressembler beaucoup plus aux émissions générées par la combustion du pétrole.
Par exemple, l’EPA estime qu’en incluant les émissions liées au changement d’affectation des sols, l’éthanol de maïs n’offre qu’une réduction de 21 % des gaz à effet de serre par rapport à l’essence. C’est pire pour le biocarburant fabriqué à partir d’huiles végétales comme le soja ou le colza, car l’augmentation du prix de ces huiles incite les fabricants d’aliments et de savon à passer à l’huile de palme, ce qui entraîne des émissions très élevées dues à la déforestation tropicale.

En revanche, les cultures énergétiques telles que le panic raide ou le peuplier à courte rotation sont associées à un faible changement indirect d’affectation des sols, car elles n’ont pas assez de valeur pour concurrencer fortement les cultures alimentaires sur les terres agricoles et parce qu’elles augmentent réellement le carbone du sol là où elles sont cultivées.

Pollution et désastre écologique dû à la production de bioéthanol

Outre les preuves scientifiques que les particules d’éthanol présentes dans l’air peuvent tuer et rendre malade, des analyses scientifiques plus récentes établissent un lien entre le maïs destiné à la production d’éthanol et le déclin des populations d’abeilles, avec des implications potentiellement catastrophiques pour de nombreuses autres cultures agricoles de grande valeur (amandes, pommes) qui dépendent de ces insectes pour la pollinisation.

Aux Etats-unis, une étude récente a révélé que le déclin des populations d’abeilles est le plus marqué dans les zones d’agriculture intensive de la ceinture de maïs du Midwest et de la vallée centrale de la Californie, qui comptent toutes deux peu d’espèces à fleurs, comme la verge d’or, si importantes pour la survie des abeilles. « Ces résultats », note l’étude, « renforcent les preuves récentes selon lesquelles la demande accrue de maïs pour la production de biocarburants a intensifié les menaces pesant sur les habitats naturels dans les régions productrices de maïs. »

Ainsi, l’agriculture intensive induite par la production de bioéthanol présente des répercussions écologique grave.

Augmentation de la consommation

Les choses sont sur le point de devenir encore plus compliquées quand on observe d’autres types de répercussion. Plus nous produisons de biocarburants, plus nous augmentons l’offre mondiale de carburant, ce qui fait baisser les prix de l’essence et du diesel et incite les gens à conduire davantage. C’est le redoutable effet de rebond, appelé dans la littérature universitaire « changement indirect de l’utilisation des carburants ». Cela signifie que les avantages en termes de rejet carbonne d’un biocarburant qui n’est que légèrement plus propre que le pétrole sont annulés par l’augmentation de la consommation d’essence et de diesel.


Le Bioéthanol Produit à Partir de Déchet

Qu’en est-il des biocarburants fabriqués à partir de matières premières qui n’utilisent pas de terres arrables, comme les déchets ? Le type de « déchets » dont nous parlons a son importance. Les résidus agricoles et forestiers tels que les cannes de maïs, la paille de blé, les brindilles et les feuilles permettent de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, mais uniquement s’ils sont récoltés de manière durable, en laissant une certaine quantité de matière sur le sol pour éviter l’érosion et la perte de carbone. En ce qui concerne les autres déchets, très peu de choses sont réellement jetées à grande échelle. L’huile de cuisson usagée en est un bon exemple : on pourrait croire qu’il s’agit d’un produit que l’on jette, mais aux États-Unis, la plupart des huiles de cuisson usagées collectées sont utilisées pour nourrir le bétail. Dans l’Union européenne, l’huile de cuisson usagée est jetée si elle n’est pas utilisée comme biocarburant en raison des craintes liées à la maladie de la vache folle.


Existe-il plusieurs types de bioéthanols et de biocarburants ?

Oui les biocarburants comprenant l’ensemble des bioéthanols, biodiesel et autres carburants plus spécifiques, peuvent être différenciés en fonction d’un certain nombre de caractéristiques essentielles, notamment le type de matière première, le processus de conversion, les spécifications techniques du carburant et son utilisation.

Biocarburant de première, deuxième et troisième générations

En raison de cette multitude de distinctions possibles, diverses définitions sont utilisées pour les types de biocarburants. Deux typologies couramment utilisées sont « première, deuxième et troisième génération » et « biocarburants conventionnels et avancés ». Les biocarburants produits à partir de cultures destinées à l’alimentation humaine ou animale sont appelés biocarburants de première génération. Étant donné que les biocarburants de première génération sont produits au moyen de technologies et de processus bien établis, tels que la fermentation, la distillation et la transestérification, ils sont aussi communément appelés « biocarburants classiques ».

bioéthanol deuxième génération

Une caractéristique essentielle des biocarburants de deuxième génération est qu’ils sont dérivés de matières premières non alimentaires, telles que les cultures énergétiques dédiées (par exemple, le miscanthus, le panic raide, le taillis à courte rotation (TCR) et d’autres plantes lignocellulosiques), les résidus agricoles, les résidus forestiers et d’autres déchets (par exemple, les UCO et les déchets solides municipaux). Le biodiesel produit à partir de microalgues par transestérification conventionnelle ou par hydrotraitement de l’huile d’algues est communément appelé biocarburant de troisième génération.

Les Deuxièmes et Troisième Générations : une Avancée pour l’Avenir ?

Les biocarburants de deuxième et troisième génération sont souvent qualifiés de « biocarburants avancés », car leurs techniques ou voies de production sont encore en phase de recherche et développement, de pilotage ou de démonstration. Pour le moment, seuls les biocarburants qui permettent de réduire fortement les émissions de carbone, comme les biocarburants cellulosiques issus de la canne de maïs ou du panic raide, présentent un réel avantage pour le climat. Malheureusement ils ne sont pas encore présent sur le marché à grand échelle.

Conclusion : Rouler au Bioéthanol est-ce Ecologique ?

Ce n’est pas le carburant qui compte, mais la matière première. Éthanol, biodiesel, diesel renouvelable, biogaz, biojet, cela n’a pas d’importance (ou du moins, cela n’en a pas beaucoup). C’est le type de plante ou d’animal à partir duquel le biocarburant est fabriqué qui détermine réellement son caractère écologique.

Les biocarburants d’origine alimentaire ne sont pas d’un grand secours. Ces biocarburants offrent au mieux de modestes réductions de GES par rapport à l’essence et au diesel. Au pire, ils polluent encore plus que le pétrole.

Les « déchets » sont meilleurs que les aliments, mais ils sont limités. Le suif, la graisse de volaille et l’huile de cuisson usagée offrent probablement de meilleures réductions de GES que l’essence et le diesel.

Il n’y a pour le moment pas vraiment de solution miracle autre qu’une décroissance mesurée, une fois de plus. Donc si vous voulez rouler à l’éthanol faites le pour votre porte monnaie, mais ne le faite pas pour l’écologie, pour cela planter des arbres 😉

Quel est le carburant le plus écologique ?

Alors pour finir quel carburant serait le plus écologique et pourrait nous permettre de se déplacer à notre guise sans menacer la survie de l’humanité ? Le cheval…

Une réponse qui peut paraître ironique mais qui pourtant devrait tout avoir de sérieux.

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